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Annie LAFFIN

Portrait

I. Son enfance

Annie Laffin a passé sa vie au milieu des montagnes, pourtant, c'est au bord de la mer qu'elle pris son premier souffle. Née à Marseille en 1939, elle arrive à Sallanches au tout début de la guerre, pour se soigner. Ses premiers souvenirs remontent à cette dure période d'occupation: "Mon père adoptif était un résistant" se souvient-elle, "Parfois, il y avait des gens qui passaient la nuit à la maison, à  Saint-Martin. Quand je me réveillais le lendemain matin, ils n'étaient plus là. Je me rappelle aussi que lorsqu'il y avait une patrouille allemande qui passait, nous étions avertis avant par les standardistes de Sallanches. Tout les hommes prenaient alors le maquis".

De ce père résistant, militant à la SFIO, la jeune Annie apprendra le sens de l'engagement, "les valeurs de la vie". La guerre finie, elle grandira non loin de l'Arve, en face du pensionnat, avec de drôles de grands frères: "Mon père faisait partie du vélo club qui organisait le critérium de Sallanches, épreuve célèbre à l'époque. Toutes les gloires du cyclisme sont passés à la maison. J'avais 13-14 ans, ils étaient un peu plus vieux que moi, nous discutions beaucoup." Grandir au sein d'un milieu d'hommes la préparera à affronter, plus tard un autre milieu très masculin: celui de la politique.

 

II. Son parcours

"J'ai pris ma première carte au parti socialiste à 18 ans, l'année de mon mariage avec Bernard" explique Annie, "De toute ma vie, je n'ai jamais voté autre chose, à part  une fois" sourit-elle. A 22 ans, elle a déjà 4 enfants. Elle en aura sept au total, qui lui donneront 16 petits enfants. Bernard Laffin, cardiologue, est également très engagé au parti et proche de Mitterrand. Le futur président vient quelquefois à Sallanches, tout comme Mendès-France. En compagnie de ces figures historiques de la gauche, Annie et Bernard refont le Monde et se forgent leurs idées. Lui est également un des tout premiers secrétaires de la fédération socialiste de Haute-Savoie et conseiller municipal sous la mandature Marcel Goutry, qui sera le dernier maire de gauche.

Parallèlement, Annie Laffin prend des responsabilités au sein de la fédération française de tennis ou elle occupe le poste de conseiller en développement pour la Haute-Savoie: "Je m'occupais beaucoup des jeunes et j'ai sillonné le département dans tous les sens, j'ai beaucoup appris sur la Haute-Savoie et ses habitants grâce à ça. J'ai aussi appris à apprécier le bénévolat, mon père m'avais déjà appris à donner de mon temps pour les autres, j'ai poursuivi dans cette voie." dit simplement Annie qui se décrit comme catholique, mais farouchement laïque.

 

III. Son engagement

Au sein de la fédération du parti socialiste de Haute-Savoie, Annie se fait également une place Proche de Dominique Strauss-Kahn depuis 1986 et son élection aux législatives à Annemasse, elle a rejoins son courant: "on s'est parfois engueulés, mais très peu souvent" plaisante-t-elle, "on partage beaucoup d'idées, il aurait fait un très bon président pour la France".

Après le décès de son époux, il y a dix ans, Annie reprend le flambeau. A la fédération du PS, elle s'occupe des événements puis du social, de la laïcité et du sport. Elle est également membre de l'université permanente sur la laïcité. A Sallanches, elle est élue conseillère municipale de l'opposition en 2001. En 2008, elle se présente donc aux élections cantonales: un sacré défi qui ne lui fait pas peur: "Ce sera difficile, mais un combat politique n'est jamais facile. Et puis, moi, j'ai déjà voté à droite une fois, je sais ce que c'est. Je ne veux pas que les Sallanchards soient également obligés de le faire. Il faut qu'il y ait une liste à gauche pour qu'ils puissent exprimer leur opinion et se faire entendre."

 

IV. Sa candidature

Le conseil général a un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne des gens, c'est aussi ce qui l'a convaincue de faire le pas, elle qui a plus l'habitude d'oeuvrer dans l'ombre  pour les autres, plutôt que pour elle: "Avec le désengagement grandissant de l'Etat, le département assume de plus en plus de dépenses, pour les collèges ou les personnes âgées par exemple, mais aussi pour les travaux. Un conseiller général s'occupe de plusieurs communes, il est donc plus libre d'agir sur des problèmes comme l'agriculture de montagne ou la santé. Le canton de Sallanches est très diversifié, de la ville à la montagne agricole, en passant par la station touristique." constate la candidate.

"Mon souhait, sera de préserver cette diversité et le cachet de ces communes, mais surtout, de défendre l'intercommunalité qui sera à l'avenir leur seule chance de se développer vraiment et de mener des projets d'envergure. La solidarité ça vaut pour les Hommes, mais aussi pour les communes..."

 

 

"Chère Annie Laffin,

C'est avec le plus grand plaisir que j'apporte mon soutien
à ta candidature aux cantonales.
Nous connaissons tous ta proverbiale énergie,
ta compétence,  ton sens du dévouement collectif
et cette qualité
malheureusement rare en politique :
ta généreuse gentillesse.
On sait que l'on peut compte sur toi,

Jean-Christophe Cambadélis"


La Philosophie, l’écriture, la danse, que de talent pour un seul homme.
Chorégraphe hors paire, fou de perfection, il a guidé le peuple vers la
danse quelque soit le niveau social.
C’était un très grand maître la France ne l’a pas toujours reconnu.
Seul consolation à sa disparition il nous laisse une œuvre qui elle
de disparaîtra jamais, et que nous retrouverons. a chaque fois avec un
immense plaisir même si il teinté de nostalgie.
Au revoir monsieur Béjart

 

Nous condamnons tous la violence ! Bien sur il faut punir ceux qui sont coupables de ces gestes inacceptables.
Mais ne soyons pas surpris, des réactions des jeunes qui ne sont que l’engrenage du mépris de la violence et de la haine. Que leur a ton offert en matière d’éducation : désintérêt par manque de professeurs.
Qu’on ne s’étonne pas que la mort de deux des leurs laisse libre cours à leurs pulsions. J’attends de savoir mais je doute que les propos les décisions trop rapide pour classer cet accident, les mots trop durs, et les doutes,  ne soient pas pris, pour une non-reconnaissance des faits.
Azouz Begab ex ministre a dit : depuis 2005 tout le monde savait que ça allait exploser de nouveau " le candidat UMP a jeté des bidons d’essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière "
Nous souhaitons tous que le calme revienne, mais aussi que les plus grands moyens soient mis dans les écoles, dans les stades, les entreprises et les associations, pour que nos quartiers sensibles soit des lieux où il fait bon vivre.

 

Pas facile en Haute Savoie : mon Père adoptif m’a appris que la laïcité est la base de toutes les valeurs. Non, elle est valeur elle-même.
La Laïcité c’est l’école de la tolérance, la garantie de la liberté de croyance pour chaque citoyen et une égalité entre chaque religion. Elle est la condition même pour vivre ensemble, voila pourquoi il faut y tenir comme à la prunelle de ses yeux.
La loi proclame, la liberté de conscience et la liberté religieuse de chaque citoyen et précise que « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » Toutefois elle doit faire face à de nouveaux enjeux, notamment avec l’installation de l’islam dans le paysage religieux.
Il faut pallier à l’insuffisance des lieux de culte musulmans sur le territoire et mieux contrôler la provenance des fonds privés .Sortir de la précarité permettra d’aller à la rencontre des autres communautés. Ce qui compte le plus c’est de faciliter le dialogue entre les religions et donc entre nous tous.
République, Laïcité, Diversité, si la France devait relever un défi, celui-la serait sans doute prioritaire, en Haute Savoie encore plus qu’ailleurs.
C’est ma volonté profonde dans cette campagne, pour me montrer digne de mes maîtres à penser que sont : JAURÈS, HUGO,  Le philosophe PENA-RUIZ, le président de l’université permanente de la Laïcité,  JEAN GLAVANY et mon Père.

 

"Je suis heureux de m'exprimer sur le blog ouvert par Annie Laffin
à l'occasion des élections cantonales et de pouvoir lui exprimer
mon soutien et mon amitié.

Annie est une militante de longue date, de ces militants qui placent
l'engagement politique, civique, citoyen, au-dessus de tout. Parce qu'elle a des convictions, parce qu'elle croît à des valeurs, celles de la République - Liberté, Egalité, Fraternité - mais aussi Laïcité, justice sociale, lutte contre les discriminations et les inégalités. Et puis annie aime son territoire, son terroir, sa Haute-Savoie dont elle parle avec tant de chaleur et qu'elle aime tant faire découvrir.

Aujourd'hui, une fois de plus, avec le même enthousiasme et le même souci de l'efficacité au service de ses concitoyens, Annie LAFFIN veut, en se présentant aux élections cantonales, servir ses valeurs et son territoire. Elle mérite estime et respect. Bref, elle mérite un très large soutien.

Jean GLAVANY"

 

Abdelmola Labiad, 34 ans marié, papa de 2 petites filles et un troisièmes bébé bientôt. Ouvrier chez  dynastar, il est serein, soutenu par son père bien connu a Sallanches, un marathonien averti qui coté éducation n’a jamais lâché son fils d’une semelle. Plus récemment au contact d’Annie Laffin, il l’a encouragé à s’impliquer politiquement. Pour transmettre des principes simples qui valent pour tout le monde, y compris aux jeunes issus de l’immigration. Il y a longtemps qu’Abdel milite avec nous, et  il va cette fois participer de manière très officielle à l’élection.